Le cadre bâti regroupe tout bâtiment, principal ou secondaire, pouvant abriter des hommes, des animaux ou des objets, de même que les activités qui y sont reliées. Ces activités, qui peuvent être de natures diverses, dont agricoles, résidentielles, commerciales, industrielles ou institutionnelles, influencent directement le type bâti, son implantation, son volume et son traitement architectural.
Le cadre naturel d’un lieu rassemble les éléments et les phénomènes physiques qui le composent. Il est notamment constitué des caractéristiques topographiques, hydrographiques ou géographiques qui définissent le territoire.
Un élément en saillie est une partie d’un bâtiment qui est en relief par rapport au mur, tel qu’un balcon, une galerie, un porche, une cheminée et une véranda. Le volume annexe n’est pas une saillie.
Le panorama est une vue large. Il offre une vision plus globale que la percée visuelle.
Le parcours directeur (parcours-mère ou parcours fondateur) est une voie de circulation qui relie les premiers lieux d’occupation d’un territoire. Il est habituellement parmi les plus anciennes voies de circulation du site patrimonial. Le parcours directeur joue parfois le rôle de parcours d’implantation.
Le parcours de raccordement est une voie de circulation qui relie deux autres voies, dont des parcours directeurs et des parcours d'implantation. Ses parois sont généralement peu construites car ce type de parcours n'est pas destiné à l'implantation de bâtiments. Le parcours de raccordement fait partie du réseau viaire.
Le parcours de restructuration est une voie de circulation qui marque une percée à travers le tissu urbain plus ancien.
Le parcours d’implantation, par opposition au parcours directeur, est une voie de circulation aménagée spécifiquement pour accueillir des lotissements. Il s’agit habituellement d’une voie rectiligne, dont les parcelles réparties de chaque côté sont destinées à accueillir des maisons individuelles. Le parcours d’implantation fait partie du réseau viaire.
Le patrimoine archéologique est l'ensemble des biens et des sites archéologiques qui témoignent de l’occupation humaine préhistorique ou historique du territoire.
Le plan de conservation est un document dans lequel le ministre de la Culture et des Communications présente ses orientations en vue de la préservation, de la réhabilitation et, le cas échéant, de la mise en valeur d'un immeuble patrimonial classé ou d'un site patrimonial classé ou déclaré en fonction de sa valeur patrimoniale et de ses éléments caractéristiques.
Une percée visuelle est une vue cadrée par des éléments naturels ou bâtis.
Le point d'observation est un endroit d’où l’on jouit d’une vue intéressante.
Par opposition au patrimoine archéologique connu, le potentiel archéologique représente ce qui pourrait possiblement être découvert.
Les qualités visuelles du site patrimonial résultent de l’interrelation de facteurs naturels et humains. Elles comprennent notamment les points d’observation, les percées visuelles et les panoramas ainsi que les points de repère.
Le réseau viaire correspond au système des voies et des espaces libres permettant la circulation ainsi que leurs aires de stationnement. Le réseau viaire se compose de différents types de parcours, dont le parcours directeur (parcours mère ou parcours fondateur), le parcours d'implantation et le parcours de raccordement.
Au sens de la Loi sur le patrimoine culturel, un site patrimonial déclaré par le gouvernement est un territoire qui présente un intérêt pour sa valeur archéologique, architecturale, artistique, emblématique, ethnologique, historique, identitaire, paysagère, scientifique, urbanistique ou technologique.
Le surhaussement est l’augmentation de la hauteur ou du niveau usuel d’un bâtiment, notamment par l’ajout d’un étage.
Le système parcellaire résulte du découpage du territoire, généralement par lotissement. Les lots, pouvant aussi être désignés sous le terme de propriétés foncières, d'unités foncières ou de parcelles, se caractérisent notamment par leurs dimensions, leurs proportions et leur orientation.
Le traitement architectural désigne l’habillage d’un bâtiment. Il correspond au parement, à la couverture, aux ouvertures et à l’ornementation.
Les unités de paysage sont des portions de territoire caractérisées par une organisation récurrente des composantes naturelles (cadre naturel) et humanisées (réseau viaire, système parcellaire, cadre bâti) qui lui sont propres.
Le volume renvoie à la forme d’un bâtiment. Il se définit par trois éléments principaux : le plan, l’élévation et la forme du toit.